Les Infos Locales Cantal
Le 7e film « Les Folies Fermières » tourné dans le Cantal sort le 11 mai en salle dans toute la France !!
Depuis 2 ans, 7 films ont été tournés dans le Cantal ! Un moyen innovant de travailler notre image. Depuis 15 ans nous travaillons la notoriété du Cantal et la fierté d’être cantalien. Nous devons maintenant transformer ce travail en attractivité, première priorité du Conseil départemental. Nos travaux sur tous les terrains de la communication, auprès des grands médias (TF1), avec les évènements sportifs, avec le cinéma et demain la BD le permettront.
Les films réalisés depuis 2 ans concourent, chacun à leur manière, à cet objectif.
« Mystère » valorise nos grands espaces et la randonnée, « Tendre et saignant» , « Délicieux » mettent en avant nos produits et nos races emblématiques ; « Les terroirs de Fred Chesneau » le talent de nos artisans et entrepreneurs, etc.
« Les folies fermières », le film qui sortira le 11 mai partout en France valorisera quant à lui nos agriculteurs et nos artistes du spectacle vivant.
Extrait -> https://www.cantal.fr/les-folies-fermieres-en-avant-premiere-a-aurillac/
Extrait
Avec le talentueux duo Alban Ivanov / Sabrina Ouazani, le réalisateur Jean-Pierre Améris a réussi un bijou de comédie décalée et pleine de délicatesse, inspiré de l’histoire vécue d’un éleveur tarnais, David Caumette, qui avait eu l’idée, pour sauver son exploitation, de monter sur sa ferme un cabaret.
Une vraie galoche de Noël, c'est possible : elle vient du Cantal et c'est une série limitée
La galoche du Cantal est la première chaussure d’art à semelle de bois à avoir obtenu le label Origine France Garantie.
Les deux modèles de Noël n’y font pas exception. Le savoir -faire, lui, traduit un véritable héritage.
La galoche du Cantal se décline version solidaire, à l’occasion des fêtes de fin d’année. Une série limitée est en vente actuellement, sur Internet. Grâce à un partenariat avec une association caritative, la société cantalienne ambitionne de contribuer au mieux-être des enfants hospitalisés.
Trouver chaussure à son pied peut, aussi, avoir une dimension très généreuse et altruiste. Éric Mas joint le geste à la parole en désignant deux paires de galoches assez particulières. Inédites et en série limitée, surtout.
Ces galoches-là, comme les autres de différents coloris, sont fabriquées à Marcolès, dans l’atelier de la Galoche du Cantal. Mais à quelques petites différences près, elles se distinguent de tous les autres modèles du catalogue.
Vert sapin et rouge poinsettia : ces deux paires-là, avec leur discret galon blanc qui vient trancher sur le cuir coloré, sont raccord avec le code-couleur du moment. Quant à l’esprit avec lequel elles sont fabriquées, il pourrait sans mal se faufiler dans un vrai conte de Noël, pour sa dimension généreuse et exemplaire.
La galoche du Cantal se décline version solidaire, à l’occasion des fêtes de fin d’année. Une série limitée est en vente actuellement, sur Internet. Grâce à un partenariat avec une association caritative, la société cantalienne ambitionne de contribuer au mieux-être des enfants hospitalisés.
Trouver chaussure à son pied peut, aussi, avoir une dimension très généreuse et altruiste. Éric Mas joint le geste à la parole en désignant deux paires de galoches assez particulières. Inédites et en série limitée, surtout.
Ces galoches-là, comme les autres de différents coloris, sont fabriquées à Marcolès, dans l’atelier de la Galoche du Cantal. Mais à quelques petites différences près, elles se distinguent de tous les autres modèles du catalogue.
Vert sapin et rouge poinsettia : ces deux paires-là, avec leur discret galon blanc qui vient trancher sur le cuir coloré, sont raccord avec le code-couleur du moment. Quant à l’esprit avec lequel elles sont fabriquées, il pourrait sans mal se faufiler dans un vrai conte de Noël, pour sa dimension généreuse et exemplaire.
Un soutien aux enfants hospitalisés
Si Éric Mas a pensé fabriquer ces deux modèles exclusifs, c’est pour soutenir l’association Coucou nous voilou. Fondée en 2015, elle a pour vocation de rendre la vie des enfants hospitalisés plus supportable et agréable, à travers le financement de projets destinés à améliorer leur quotidien, leur bien-être et leurs conditions de séjour en milieu hospitalier.
Un projet qui tient particulièrement à cœur à Eric Mas. De très nombreuses personnalités ont déjà apporté leur soutien à l'association : Vianney, Louane mais aussi Richard Berry, Thierry Lhermitte, Kendji Girac, Antoine de Caunes, Roselyne Bachelot, Claire Keim, Michaël Youn et Cauet. Entre autres.
Le projet principal de l’Association Coucou Nous voilou est l'AbracadaBox. Un dispositif exemplaire et unique en Europe. Il s’agit de financer des boîtiers cache poches de perfusion ou de chimiothérapie, aux couleurs de héros de bandes dessinées bien connus des enfants et adolescents, afin de les aider à mieux vivre et accepter les soins qui leur sont prodigués mais qu’ils redoutent. Coucou Nous voilou a également pour vocation de financer des projets d’amélioration du quotidien et des conditions de séjour des jeunes hospitalisés : fresques, décorations, achats de matériels, animations, etc.
Lié à une plateforme de financement participatif, le projet permettra de collecter des fonds, reversés à l’association pour mener ses actions.
De la pointure 34 jusqu’au 48
La galoche de Noël est vendue 90 € « de la pointure 34 à 48 » ; à chaque vente de ces deux modèles, 10 € sont reversés à l’association Coucou nous voilou.
« Ce projet, c’est l’incarnation de nos valeurs, veut voir Éric Mas. On allie la tradition, le savoir- faire, le partage et la solidarité. Les personnes qui miseront sur ce projet, font, aussi, pour elles, une bonne opération : elles viennent acquérir un produit authentique, fabriqué dans le dernier atelier de fabrication de galoches de la région, comme il y a 100 ans », appuie-t-il.
Une réalisation bicolore qui peut se vanter d'une cocarde tricolore
Bois de hêtre breton, cuir des Vosges, clous de la région parisienne et coup de main cantalien : ces sabots, déclinés en deux coloris, arborent toujours la petite cocarde tricolore. Et une petite pampille "bonne action de Noël" aurait même pu y être ajoutée.
Et puis moi une galoche, je trouve ça beau !
rigole Dédé, l'un des galochiers penché sur son ouvrage, marteau en main.
Pour commander une paire de galoches de Noël, rendez-vous sur le site Internet de la Galoche du Cantal. Frais de port offerts et livrées avant Noël. 90 € la paire dont 10 € reversés pour les enfants hospitalisés.
Souces : https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/actualites/shopper-une-vraie-galoche-de-noel-c-est-possible-elle-vient-du-cantal-et-c-est-une-serie-limitee_13889641/
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Cantal. Léo Pons boucle le tournage de son film « Le Buron » à Tournemire
La place du village de Tournemire était en effervescence ce dimanche. Léo Pons, jeune réalisateur cantalien, y tournait la dernière scène de son film intitulé « Le Buron".
La place du village de Tournemire était en effervescence ce dimanche 16 août 2020. Léo Pons, jeune réalisateur cantalien, y tournait la dernière scène de son film de fiction intitulé « Le Buron ».
Mettre en scène la Libération de la France
Une cinquantaine de figurants ont répondu à l’appel du réalisateur qui voulait mettre en scène la Libération de la France. « Je trouvais sympathique de terminer le film par une scène colorée et joyeuse. Et puis, c’est une période de l’Histoire de France qui m’a toujours beaucoup intéressée. La scène permettait également de faire participer de nombreux figurants locaux, c’est toujours sympa et ça amène quelque chose au film » indique Léo Pons.
Au coeur du film
Drapeaux tricolores, véhicules anciens, croix de Lorraine et costumes d’époque étaient de la partie, sous les regards intrigués des badauds et passants. Près de 300 personnes s’étaient inscrites au tournage suite à une annonce publiée par le réalisateur sur les réseaux sociaux. Le nombre de participants a cependant dû être limité pour tenir compte des réglementations liées au COVID.
Un an de travail
Après avoir réalisé des films amateurs ou semi-professionnels (« Le Hobbit du Cantal », «l’étrange journée de monsieur Goodman »…), Léo Pons s’était fixé comme objectif de franchir un nouveau palier dans la qualité ses productions. Entouré d’une équipe technique (assistant-réalisateur, chef-opérateur, ingénieur son, compositeur…) et de comédiens professionnels (Antoine Tomé, David Levadoux…).
Il travaille ainsi depuis près d’un an sur la réalisation de son court-métrage d’une vingtaine de minutes, qui a pour cadre le Cantal en pleine deuxième guerre mondiale. En plus de Tournemire, des scènes ont été réalisées à Salers et dans les montagnes cantaliennes, mais le tournage du film avait été retardé à cause du confinement.
Diffusé en décembre 2020
Léo Pons doit maintenant monter, étalonner et mixer son film, qui devrait être terminé prochainement. « Le Buron » sera diffusé sur le web et lors de projections dans le département du Cantal en décembre 2020. Le réalisateur espère également pouvoir diffuser son film dans des festivals spécialisés.
Synopsis
Lors d’une froide journée d’hiver 1943, l’officier Hauptmann se lance à la poursuite de résistants dans les environs de Salers. Alors que la nuit tombe, l’officier s’égare dans les monts du Cantal. Il trouve alors refuge dans le buron d’un ermite qui l’accueille pour la nuit. Peu à peu, l’officier va réaliser que le vieil homme n’est peut-être pas si inoffensif qu’il en a l’air…
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Le plan de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et TER pour relancer le trafic ferroviaire
Pour redonner confiance et envie aux voyageurs, mais aussi promouvoir le tourisme local cet été, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et Franck Lacroix, directeur général TER, ont dévoilé ce 12 juin le plan de relance ferroviaire régional. Avec notamment, un certain nombre de décisions prises. Entre autres : des offres exceptionnelles pour des groupes, des billets à prix ronds et aussi un accès illimité et gratuit au réseau national pour les abonnés et les jeunes.
Le constat est clair : ” depuis le déconfinement, le trafic du TER reste très faible. Avec un trafic qui est à peu près à -80 % ” a déclaré Laurent Wauquiez. Ainsi, pour relancer la fréquentation du TER, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’associe à l’opération ” TER de France ” lancée par la SNCF sur l’ensemble du territoire national pour les vacances estivales. Cette vaste campagne promotionnelle passe par une première décision prise par la Région, a rappelé son président est de ” ne pas augmenter les tarifs cette année, pour garder un TER attractif. Normalement, l’augmentation sur une année varie entre 1,5 et 2 % “. Surtout quand on sait que la région Auvergne-Rhône-Alpes est la première région TER de France.
Une carte touristique interactive nationale pour promouvoir le tourisme local
En fait, avec le soutien des comités régionaux du tourisme (CRT), la Région Auvergne-Rhône-Alpes a dressé une liste des sites touristiques qu’elle souhaite valoriser à travers cette opération. De ce fait, 26 sites emblématiques de la région ont été identifiés. En outre, SNCF Voyageurs va réaliser une carte touristique interactive nationale et renforcer son offre pour ” permettre aux Français de découvrir les lieux et sites à portée de train” a déclaré son porte-parole. Ces derniers pourront ainsi découvrir les richesses touristiques régionales et planifier leurs trajets. ” L’objectif pour nous, est de coupler ces sites avec la mise en valeur des offres TER dans notre politique de promotion touristique pour inciter les gens à utiliser le train et visiter la région” précise Laurent Wauquiez.
400 000 billets TER à prix mini
Aussi, pour rendre encore plus attractif le TER, la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’unit à l’ensemble des régions françaises pour offrir cet été 2 millions de billets à prix mini soit 400 000 billets TER offerts dans toute la région (hors horaires de pointe, circulant entre 11 h et 14 h et après 20 h). Ce dispositif qui prend effet à partir du 22 juin et durant toutes les vacances d’été, vient en complément des mesures qui existent dans la région.
” Le message que nous essayons de faire passer, c’est de donner envie aux gens de prendre le train, de visiter en TER les sites emblématiques de notre région. Par exemple, pour un trajet de 0 à 50 km, le billet coûte 5 €. Ce sera 10 € pour un trajet de 50 à 100 km, 15 € jusqu’à 175 km. De même, vous êtes à Lyon et vous voulez aller au Parc des oiseaux, le trajet vous coûte 5 €. Le trajet Aurillac – Le Lioran pour 5 € ou Clermont – Vichy pour 10 € “, a précisé Laurent Wauquiez.
Une extension géographique des abonnements annuels TER
De plus, la Région Auvergne-Rhône-Alpes propose l’extension de son “abonnement annuel TER” en accès libre durant les mois de juillet et août à toutes les lignes TER de France pour les titulaires d’un abonnement annuel régional TER.
” Ils n’ont aucune démarche à effectuer, a précisé Franck Lacroix. Il leur suffit de se munir de leur titre de transport habituel “. Cette mesure va permettre de récompenser la fidélité des 130 000 abonnés annuels TER parmi lesquels les 10.000 clients en Auvergne-Rhône-Alpes.
La création du « Pass jeune TER DE FRANCE »
Pour les jeunes de 12 à 25 ans inclus, un pass valable en juillet ou en août, leur permettra de voyager librement sur l’ensemble du réseau TER pour seulement 29 euros par mois. L’objectif est de faciliter la mobilité des jeunes qui représentent 40 % de la clientèle du TER. Ce pass régional est utilisable dans toutes les régions de France.
De plus, cette offre commerciale concerne également les abonnés de TGV MAX, leur donnant accès aux TGV, Intercités de toute la France. Ces pass seront disponibles à partir du 19 juin.
Des offres estivales à petits prix pour soutenir l’économie touristique
TER Auvergne-Rhône-Alpes relance l’économie touristique et propose une grande opération de promotion avec des offres à prix doux.
Tout d’abord, l’offre Illico promo vacances s’adresse aux groupes de deux à cinq personnes. Elle permet d’obtenir une réduction de 40 % sur leurs trajets pour les adultes et la gratuité pour les enfants de moins de 12 ans. Ensuite, les abonnements Illico Liberté et Illico Liberté Jeunes passent respectivement à 15 € et à 5 € en juillet et en août. “ L’interêt est de ne laisser personne au bord du chemin ” explique Martine Guibert, la vice-présidente de la région. Enfin, la mise en place d’une gamme de prix qui varie entre 5€ à 20€.
Rappelons que dans son plan de relance de l’économie régionale présenté le 4 juin dernier, Laurent Wauquiez, parlait d’une préférence régionale. Soit, 80 millions d’euros d’aides allouées aux commerçants, artisans ou encore à l’hôtellerie-restauration, notamment 10 millions d’euros pour le secteur touristique.
la Galoche du Cantal
Comment la galoche du Cantal espère conquérir le marché international
A Marcolès dans le Cantal, un des derniers fabricants de galoches est encore en activité.
PARTAGES
A Marcolès dans le Cantal, Eric Mas est l’un des derniers artisans de France à produire la galoche, une chaussure à semelle de bois. De nouveaux investisseurs viennent de rejoindre le projet. Ils espèrent développer la galoche du Cantal, notamment à l’étranger.
Connaissez-vous la galoche du Cantal ? Il s’agit d’une chaussure à semelle de bois avec une empeigne en cuir, clouée. Eric Mas est l’un des derniers artisans en France à fabriquer ce produit. Il en reste environ 6 dans l’hexagone. Depuis mars dernier, son atelier est désormais à Marcolès dans le Cantal. De nouveaux investisseurs viennent de rejoindre le projet et espèrent développer la galoche du Cantal.
Une rencontre par hasard
Carine Bidault, la nouvelle gérante, explique : « Nous avons rencontré Eric Mas par hasard et il nous a fait part qu’il n’y arrivait plus tout seul et qu’il était sur le point de faire une cessation d’activité. Après plusieurs échanges, on lui a proposé de remonter une structure avec lui pour l’accompagner dans le développement de son projet. Je suis chef d’entreprise. J’y ai cru car je me suis dit qu’il était dommage qu’un si bel outil de travail, qui fonctionnait, qui avait une clientèle et une reconnaissance, puisse s’arrêter du jour au lendemain. Eric Mas n’y arrivait pas tout seul, il était à la limite du burn-out et baissait les bras. Ca a été naturel pour moi qu’on l’accompagne. Tout s’est fait en 15 jours ».
Robert Bonhoure est l’un des associés du projet. Il indique : « Cela marque le retour dans une commune qui m’a vu naître. J’ai fait découvrir le village à une amie, Carine Bidault. Ca a été le coup de foudre au premier regard. Un concours de circonstances a réuni les opportunités et on les a assumées pleinement. Rien n’était prémédité » .
Le label "Origine France garantie"
La mairie de Marcolès a mis à disposition un local. Désormais, les nouveaux investisseurs souhaitent rapidement commencer à former la relève et embaucher 1 ou 2 galochiers supplémentaires. Seul, Eric Mas produisait 2 000 galoches par an. Un chiffre que les investisseurs souhaitent développer. La galoche du Cantal a obtenu le label « Origine France garantie ». Carine Bidault explique : « La totalité des matériaux utilisés sont français : le bois, les semelles de hêtre, le cuir, les pointes. On fait vivre d’autres artisans et notamment une fabrique de semelles. On achète notre cuir chez un tanneur français. C’était important d’obtenir ce label ».
Développer la marque
Les nouveaux associés ont lancé une grande campagne de communication. Ils ont réussi récemment à faire porter à Muriel Pénicaud, ministre du Travail, les fameuses galoches du Cantal.
Désormais, les investisseurs ont développé la boutique en ligne et sont en train de mettre au point un large réseau de distributeurs. Ils regardent également vers l’international pour trouver un nouveau marché. Carine Bidault conclut : « Nous avons un gros potentiel. Nous avons surtout une clientèle de particuliers. Notre clientèle devient plus jeune car c’est un très bel accessoire de mode ».
Le Gentiane Express à nouveau sur les rails
Le Gentiane Express reprend ses allers-retours entre les gares de Riom-es-Montagne et Lugarde-Marchastel.
Une reprise timide qui permet de lancer la saison du train touristique.
Le Gentiane Express a fait le parcours à vide hier pour s'assurer que le train peut bien circuler en toute sécurité. Cette Rame à Grand Parcours, l'autorail des années 50 qui circule ce week-end, a été aménagé pour accueillir 68 voyageurs. C'est la moitié de la capacité normale mais c'est la concession à faire pour pouvoir reprendre les circulations. Le protocole a été validé par la préfecture du Cantal pour cette reprise des circulations, évidemment avec le port du masque obligatoire.
Cela fait deux mois que le Gentiane Express n'a pas roulé; il y avait eu quelques trains pendant les vacances d'hiver et un autorail spécial pour une école de Limoges juste avant le confinement. Les bénévoles de l'association n'ont pas chômé pour autant, ils ont travaillé sur la voie et à l'entretien du matériel dans l'attente de cette reprise.
Le Gentiane Express va donc à nouveau parcourir les 16 kilomètres entre les gares de Riom-es-Montagne et Lugarde-Marchastel, une portion de la ligne qui reliait autrefois Bort-les-Orgues à Neussargues, l'une des branches du "triangle du Cantal", célèbre chez les ferroviphiles. Il circule ce vendredi et ce samedi pour commencer, avec un départ à 15 heures de Riom-es-Montagne. Ensuite, il ne circulera dans un premier temps que les dimanche, avant de voir les touristes revenir.
Car pour cette reprise, il reste encore des places à bord. La barrière des 100 kilomètres pour les déplacements limite le nombre potentiel de voyageurs. Autre contrainte, acheter son billet à l'avance sur internet, sur le site du Gentiane Express, pour limiter les contacts en gare.
Date de dernière mise à jour : 31/12/2023